Exposition Max Hymans
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Exposition Max Hymans

Max Hymans (1900-1961) : Valençay, la France et le monde.

Exposition du 21 avril au 12 novembre 2023

Tarif : droit d’entée au château
Exposition organisée en partenariat avec la Ville de Valençay, imaginée en trois volets et répartie sur trois sites de la commune :
  • « Valençay » à la médiathèque de Valençay
  • « la France » au château de Valençay
  • « le Monde » sous la halle, place de la Halle
Le volet consacré à « la France » est présenté au château de Valençay du 21 avril au 12 novembre 2023 ;
le commissariat de l’exposition et rédacteur des textes est assuré au château par Jean-Louis Laubry.
Les objets ont gracieusement été prêtés par la famille de Max Hymans.

Valençay

Rien ne prédestinait Max Hymans à nouer une relation indéfectible avec la ville de Talleyrand, sinon son amour de la France et de la République. En 1928, totalement inconnu, ce jeune avocat parisien de 28 ans est élu député dans la circonscription rurale de Valençay. Jusqu’à sa disparition en 1961, il se dépense sans compter pour ses concitoyens berrichons qui le désignent comme député en 1932 et 1936, conseiller général, puis maire à partir de 1949.

la France

À la Libération, Max Hymans renonce à une carrière politique nationale, pourtant si prometteuse dans les années 1930 où il exerce des responsabilités ministérielles. Il se mue alors en grand serviteur de l’État républicain dans le domaine de l’aviation civile : il exerce successivement les fonctions de Directeur des transports aériens, de Secrétaire général de l’aviation civile et surtout de Président d’Air France pendant 13 ans. Meneur d’hommes et visionnaire dans ses décisions, il développe dans le monde entier l’activité et l’influence de la compagnie aérienne nationale.

le monde

C’est bien l’épreuve du second conflit mondial qui a transformé le sémillant député et ministre d’avant-guerre en homme mûr, entrepreneur et grand serviteur de l’État.  En 1940, combattant valeureux dans une France dévastée, Max Hymans vote les pleins pouvoirs au maréchal Pétain, mais lutte aussitôt contre un régime de Vichy qui choisit la voie de la collaboration. En 1941, il anime l’un des premiers réseaux de résistance en relation avec les services secrets britanniques.  Recherché, il réussit à gagner l’Angleterre à l’été 1942. Il sert alors la France combattante et le Général de Gaulle lui confie des responsabilités à Londres puis à Alger. Il est considéré comme « l’un des doyens de la Résistance française ».

 

Max Hymans a disparu depuis plus d’un demi-siècle. Son nom est évoqué de temps à autre à la radio, à la télévision, dans un article, par des personnes différentes et pour des raisons diverses : l’exposition internationale de 1937, Air France, la Résistance…

Né en 1900, Max Hymans a en effet connu plusieurs vies : élu de la République et membre du gouvernement, résistant de la première heure en France puis à Londres et à Alger aux côtés du général De Gaulle, enfin entrepreneur développant l’aviation civile française à travers le monde entier.

Les « années noires » de la Seconde Guerre mondiale transformèrent définitivement cet homme de parole – au propre et au figuré – en un homme d’action au service de l’intérêt national. Le « grand commis de l’Etat » qu’il devint resta toute sa vie fidèle à ses convictions humanistes, républicaines et sociales.

Évoquer sa personne à Valençay, c’est réunir les éléments d’une mémoire dispersée au sein de la ville qui l’accueillit, jeune inconnu de 28 ans, et avec laquelle il noua une relation indéfectible. A partir de 1928, les Valencéens le choisirent successivement comme député, conseiller général et maire jusqu’à son décès en 1961.